Chrysomelidae Lat. Chrysomelidae
Famille
Hiérarchie
Caractéristiques
Du fait de leur mode de vie sédentaire (elles passent l’essentiel de leur vie à la surface des feuilles d’arbres, arbustes ou plantes herbacées et agrégatives), les chrysomèles sont particulièrement exposées à la prédation. Elles ont développé, au cours de leur évolution, des mécanismes de protection variés contre leurs ennemis naturels. Elles sont souvent brillamment colorées (l’étymologie grecque du mot chrysomèle, de chrysos « doré », et melolanthion « hanneton », signifiant littéralement coléoptère doré) et ce caractère distinctif est un signal d’avertissement de leur toxicité. La défense chimique est en effet très répandue au sein de la famille. Les substances défensives utilisées peuvent être stockées dans le sang et les tissus de l’insecte. Lorsque l’insecte est inquiété, elles peuvent également être émises par saignée réflexe ou depuis des glandes spécialisées. Ces substances sont de véritables armes chimiques qui les protègent de la prédation. Elles doivent agir rapidement et être au moins dissuasives, irritantes voire toxiques. Les composés chimiques présents dans les sécrétions défensives de ces insectes présentent une très grande diversité. La plupart de ces substances sont d’origine autogène mais certaines espèces séquestrent des composés secondaires des plantes pour élaborer leur propre stratégie défensive. Les chrysomèles sont au cœur d’une communication chimique intense : elles appréhendent leur environnement grâce aux odeurs émises par les plantes et se protègent de la prédation en libérant dans l’atmosphère un bouquet de composés volatils répulsifs ou toxiques. Elles constituent donc un modèle privilégié pour étudier le rôle et l’évolution des médiateurs chimiques dans les relations multi-tritrophiques. Deux modèles biologiques indépendants ont été exploités afin de comprendre l’évolution des caractères écologiques et chimiques associés aux interactions entre les plantes et les insectes. D’une part les larves de la sous-tribu des Chrysomelina sont un excellent modèle pour évaluer la faculté qu’ont les insectes phytophages spécialisés de migrer sur des plantes hôtes différentes et d’étudier les paramètres qui facilitent ou contraignent ces changements de spécificité alimentaire. D’autre part, les chrysomèles tropicales adultes du genre Platyphora (sous-tribu des Chrysolinina), permettent d’étudier les contraintes et le potentiel d’évolution des affiliations de plantes hôtes, associées à la possibilité de séquestrer des composés phytotoxiques.
Liste des sous-familles
Selon ITIS (5 mai 2024) :
Bruchinae Latreille, 1802 Cassidinae Gyllenhal, 1813 Chrysomelinae Latreille, 1802 Criocerinae Latreille, 1807 Cryptocephalinae Gyllenhal, 1813 Donaciinae Kirby, 1837 Eumolpinae Hope, 1840 Galerucinae Latreille, 1802 Lamprosomatinae Lacordaire, 1848 Sagrinae Leach, 1815
Liste des sous-familles et tribus
Selon Catalogue of Life (18 juin 2021) :
Systématique
Le nom scientifique de ce taxon est Chrysomelidae, choisi par l’entomologiste français Latreille, en 1802. Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé « Chrysomèles ». Chrysomelidae a pour synonymes :
Arbre Généalogique
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