Punaise diabolique Lat. Halyomorpha halys
Punaise diabolique
Description
Au stade adulte, H. halys est colorée de différentes teintes de brun et mesure environ 17 mm de longueur. Sa forme en bouclier aussi long que large est typique de la famille des Pentatomidae. On la distingue des autres membres de cette famille par les deux marques blanches sur les antennes. Les œufs jaunes et elliptiques sont pondus sous les feuilles, en masses de 20 à 30. Avant d’atteindre le stade adulte, H. halys passe par cinq stades larvaires. Les larves ont les yeux rouges, avec des pattes, une tête et un abdomen noirs. Elles portent des piquants sur les fémurs, devant les yeux et en marge du thorax.
Une espèce envahissante
La Punaise diabolique est un problème pour plusieurs espèces cultivées. Elle peut causer des dommages importants à de nombreuses cultures de fruits et de légumes. Ces dommages peuvent non seulement affecter l’apparence des fruits et légumes, mais aussi la production en causant leur avortement prématuré. Des dommages directs et indirects peuvent aussi être infligés à des espèces ornementales d’arbres et d’arbustes. Les dommages directs sont dus au perçage des tissus par H. halys, tandis que les dommages indirects sont dus à la transmission de maladies par l’injection de salive dans les tissus végétaux. Dans les années 2010, l’espèce semble menacer d’envahir l’Europe où un premier foyer est détecté en Suisse en 2004 — en octobre 2018, elle est désormais considérée comme un « fléau » dans le canton du Tessin — puis en France dans la banlieue de Strasbourg en Alsace en 2012. L’ANSES lui a consacré en 2014 une analyse de risques montrant que cette espèce peut significativement nuire à l’arboriculture, à la viticulture, au maraîchage et à d’autres cultures, et l’INRA a lancé un appel à vigilance citoyenne via une application dénommée « AGIIR ». On la découvre généralement en octobre quand elle cherche à entrer dans les maisons pour hiverner. En France elle ne doit pas être confondue avec :
la punaise grise (ou nébuleuse), Rhaphigaster nebulosa (Poda, 1761) : les antennes de R. nebulosa portent trois taches blanches bien distinctes (contre deux taches blanches fusionnées et une autre un peu plus loin chez la punaise diabolique), ses ailes membraneuses (visibles à l’extrémité de l’abdomen) sont marquées de petites taches rondes de couleur noire, alors que les ailes sont plus sombres et les taches ovales chez la punaise diabolique, sur la face ventrale, R. nebulosa porte une pointe bien visible, absente chez la punaise diabolique, les taches blanches qui bordent le dessus de l’abdomen (connexivum) sont rectangulaires (alors qu’elles sont triangulaires chez la punaise diabolique) ; les punaises du genre Holcostethus, qui sont brunes avec une tache beige bien marquée au milieu de l’abdomen et dont les antennes sont jaunes rayées de noir.
Synonymes
Selon BioLib (18 février 2020) :
Dalpada brevis Walker, 1867 Dalpada remota Walker, 1867 Pentatoma halys Stål, 1855 Poecilometis mistus Uhler, 1860
Liens externes
(en) BioLib : Halyomorpha halys (Stål, 1855) (consulté le 18 février 2020) (fr + en) ITIS : Halyomorpha halys (Stål, 1855) (consulté le 18 février 2020) (en) NCBI : Halyomorpha halys (Stal, 1855) (taxons inclus) (consulté le 18 février 2020) (fr + en) EOL : Halyomorpha halys (en) Fauna Europaea : Halyomorpha halys (Stål, 1855) (fr) INPN : Halyomorpha halys (Stal 1855) (TAXREF) Punaise diabolique Fiche de l’INRAE Portail de l’entomologie Portail de la protection des cultures
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